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Collections

Arts graphiques

Les Magnin font l'acquisition de la plupart de leurs dessins plus tardivement que leurs peintures, peut-être lorsque germe l’idée de constituer un musée. Le même parti que pour les peintures domine, celui de refléter la variété des courants qui traversent l’art, du XVIe au XVIIIe siècle pour l’Italie et l’Allemagne, du XVIIe au XIXe siècle pour la Grande-Bretagne, l’Espagne, et surtout la France, en s’attachant plus à la continuité qu’aux bouleversements. Les Magnin n’ont pas laissé de témoignages sur leur projet mais la collection révèle une démarche visant à constituer des ensembles, puisque les dessins étaient destinés à être exposés au même titre que les autres œuvres. De nombreux artistes sont ainsi représentés par la peinture et le dessin, comme pour étayer la démonstration : Eustache Le Sueur, Laurent de La Hyre, Jean Bardin, Claude Hoin, Martin Drolling, Alexandre-Évariste Fragonard, Paul Delaroche, Horace Vernet, Thomas Couture, Eugène Isabey, Adrien Dauzats, Pascal Dagnan-Bouveret, Pierre-Victor Galland, Gérard de Lairesse, Raphael Mengs et bien d’autres.

 

La partie italienne comporte quelques beaux dessins, comme une étude du Cavalier d’Arpin, deux portraits par Ottavio Leoni, une feuille d’étude du siennois Alessandro Casolani, une Fuite en Égypte par le Napolitain Belisario Corenzio. Parmi les dessins anglais, on note d’intéressantes études par Johann Heinrich Füssli, Francis Cotes et surtout David Wilkie.

 

La partie française est riche de plus de 400 dessins. Moins brillant qu’en peinture, le XVIIe siècle se distingue notamment par des œuvres de Jacques Courtois, Sébastien Bourdon et Raymond La Fage, artiste singulier qui se consacra exclusivement aux arts graphiques. À l’inverse, le XVIIIe siècle est mieux représenté qu’en peinture, avec des œuvres tardives de Jean-Baptiste Greuze et François Boucher, des études par Charles-Joseph Natoire, Joseph-Marie Vien, Charles-Michel-Ange Challe et François-André Vincent - datant de leur séjour à Rome -, Jacques Gamelin, Carle van Loo, Jean-Baptiste-Marie Pierre, Jean-Jacques de Boissieu et Jean-Baptiste Lallemand (La Place royale de Dijon).

Le néo-classicisme autour de 1800 est un point fort de la collection : une grande étude par Jacques-Louis David pour La Mort de Socrate côtoie des œuvres de Jean Simon Berthélémy, Jean-Guillaume Moitte, François-Hubert Drouais, Charles Meynier et Jean-Victor Bertin.

Plusieurs feuilles confirment le goût des Magnin pour les années romantiques, de l’ingresque Raymond Balze à Eugène Delacroix, des frères Johannot à Alexandre-Évariste Fragonard. La collection comprend également quelques beaux paysages du XIXe siècle, tels ceux de Louis Cabat, Antoine Vollon et Eugène Cicéri. Un portrait par Jean-Baptiste Wicar, le Paysage au serpent par Anne-Louis Girodet, Les Vanneaux par Félix Bracquemond comptent parmi les plus belles feuilles.

 

La collection comprend également une trentaine de gravures de qualité.

 

Les dessins français de la collection peuvent être consultés en ligne sur un site dédié accessible ici

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XVIe-XIXe siècle

Le musée abrite une collection de dessins de toutes écoles, du XVIe au XIXe siècle.

Portrait du miniaturiste Ercole Pedemonte

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Combat de cavalerie

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Le Veau d’or

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Saint Jean-Baptiste au désert

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Étude de chien

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Hercule terrassant l’Hydre

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Portrait-charge de Lemonnier jouant de la flûte

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Le Palais des États et la statue de Louis-le-Grand, à Dijon

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Étude pour la figure de Platon dans « La Mort de Socrate »

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Paysage au Serpent

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Portrait de Luigi Fantuzzi di Belluno

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Les deux frères

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La Mort d’Atys

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Mazeppa attaché sur la croupe du cheval sauvage

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Le Jeudi Saint à Gênes

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Autres collections

Diane entourée de nymphes découvre la grossesse de Callisto

École française

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Sculptures